Laurent DEBRAUX

Né en 1965 à Paris, Laurent Debraux a travaillé 25 ans dans l’informatique. Il fonde la société Holy-Dis en 1988 avec un ami. Holy-Dis a été la première société du millénaire introduite en Bourse en France.

En mai 2010, il s’accorde quelques semaines sabbatiques pour se concentrer sur la réalisation de pièces dont il aspire depuis longtemps. Spontanément il s’initie à la sculpture et ouvre son salon au public lors des Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes de son village, Belleville. Durant 3 jours, plus de 5000 personnes découvrent ses pièces cinétiques. Dès lors, il décide de continuer dans cette voie.

« A propos de mon travail, je pourrais dire que mon but, mon souhait, serait de transmettre des émotions par le mouvement. 95% de la communication entre deux personnes est non verbale. Une grande partie passe par la perception de très petits mouvements. Ce que j’aime est d’essayer de recréer cela avec le moins de matériaux  possibles, afin que le spectateur ne perçoive que le mouvement. Une chose importante pour moi est la lenteur du mouvement. Plus un mouvement est lent, me paraît-il, mieux on peut le ressentir… »

Lors de sa première exposition dans un salon d’art contemporain (MACPARIS en novembre 2012, à Paris), Laurent Debraux reçoit trois prix décernés par le public. Après son succès en mars 2013 au salon de l’art cinétique « Kinetica Art Fair » à Londres,  sa prestation est remarquée lors de la vente aux enchères chez Christies à Paris, organisée par la Fondation Vasarely et le Musée en herbe en juillet 2013. « Made in light ! » est une vente de charité exceptionnelle dédiée à l’art optique et cinétique. À l’occasion de cette vente qui s’articulait autour de la lumière et du mouvement, des artistes installés tel Julio Le Parc ou de la nouvelle génération, comme Santiago Torres, ont revisité le modèle d’ampoule électrique géante que le designer Hervé Isle de Beauchaine créa en 1999 en hommage à Edison. La pièce créée par Laurent Debraux pour cet événement a atteint le 4° montant des adjudications (sur 29). Entre juin et novembre 2013 il participe à l’exposition « Mouvements et Lumières » au Centre d’Art Contemporain Franck Popper à Marcigny. L’exposition présentait un « in and off » avec plus de 20 artistes présents à l’exposition Dynamo au Grand Palais, mis en parallèle avec d’autres artistes cinétiques. Plus de 200 œuvres de 40 artistes dont quelques œuvres phares montrées aussi au Grand Palais y étaient présentées. Les pièces de Laurent Debraux se retrouvent côte à côte avec celles de Vasarely, Cruz-Diez, Soto, Le Parc, Agam, Crespin, Tinguely, etc…. En automne 2013, Laurent Debraux signe sa première exposition personnelle « Fatales Attractions » à la ToolsGalerie, Paris.

Quelques mots sur le travail de Laurent Debraux

Ici, un visage émerge timidement des dunes de mercure, laissant derrière lui un souffle de poussière de perlimpinpin… avant de replonger dans son cocon argenté.

Là, un oursin en marche perpétuelle dialogue avec une bille farouche.
Par là-bas, un aimant en apesanteur se tâte entre deux belles rousses. Il caresse, effleure, sonde… hésite ou doute… Le spectateur découvre le mouvement poétique d’un aimant flottant en lévitation, flirtant dans l’espace de nos pensées.

Une esthétique mouvante et émouvante. Chaque pièce saisit d’une émotion qui
dure encore et encore. Un doux frisson qui ne fait que s’intensifier.
L’art cinétique crée la participation du spectateur à l’œuvre d’art. Laurent Debraux conjugue la poésie à la technologie. A la différence de certains de ses aînés,  « ce n’est ni prétentieux ni élitiste, c’est tout simplement généreux» commentent les visiteurs.

Le spectateur s’immobilise, capté, enchanté, il sourit ou réfléchit. Il prend le temps de prendre son temps. Laurent Debraux partage ce temps.

About Laurent Debraux

Here, a face emerges timidly dunes mercury, leaving behind a puff of pixie dust, before slipping back into its cocoon silver.

There, an urchin running perpetual dialogue with a fierce ball. For there, a magnet in zero gravity comes and goes between  two beautiful ladies. He caresses, touches, probe… Hesitation or doubt …The viewer discovers the poetic movement of a magnet levitating floating, flirting in the space of our thoughts.

Laurent Debraux combines poetry with technology. Unlike its predecessors, it is not pretentious or elitist. The spectator stops, delighted, smile and go into thought.
A dive into  visual and sound. Poems in motion. Pure movement that says the main thing. Between over sensitive and evidence of physical principles. Delicacy and silence of tiny movement.

Born in 1965, Paris, France. Worked as software programmer. Co-Founded Holy-Dis company with a friend in 1988. Holy-Dis was the first company introduced on stock exchange market in France for the third millenium.

“I began in kinetic sculptures in may 2010, for a neighborhood event (open doors for Belleville’s artists workshops , Paris), just for fun. After this exhibition, and great visitor’s comments, I decided to continue in this way”.

“About my work, I could say that my goal, my wish are to transmit emotions by movement. 95% of communication between two people is non verbal, and a lot of it pass by very little movements perception. What I like is to try to recreate it with minimal materials, in order for the visitor to see only the movement”.